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24 Mai 2023
Comment parler de l'actualité sans parler de l'élection que tout le monde regarde de très près actuellement.
Une élection qualifiée de plus importante de l'année 2023.
Intéressons-nous aujourd'hui à la Turquie qui vote pour élire son président en cette année de son centenaire de la république.
Pour comprendre cette élection replongeons dans le passé.
En 1923 la république de Turquie fut proclamée avec à sa tête un soldat, ériger en héros de guerre et sauveur de la patrie : Mustefa Kemal Atatürk
Mustapha Kemal Atatürk arrivant en Conquérant alors même qu’Il s'illustre lors de la Première Guerre mondiale, où il devient un héros national grâce à sa mise en avant lors de la victoire contre toute attente sur les Alliés à la bataille des Dardanelles.
il refuse de voir la nation être démembrée par le traité de Sèvres. Il se présente alors comme un héro de l’unité nationale,
Accompagné de ses partisans, il se révolte contre le gouvernement impérial et crée un deuxième pouvoir politique à Ankara.
C'est de cette ville qu'il mène la résistance contre les occupants lors de la guerre d'indépendance turque.
Après la guerre d'indépendance turque, il met en place la proclamation de la République, et déplace la capitale Constantinople, qu'il fait renommer Istanbul, à Ankara et occidentalise le pays à travers plusieurs réformes radicales dans une volonté farouche de rupture avec le passé ottoman et islamique.
Il inscrit la laïcité dans la constitution, supprime l'islam en tant que religion officielle, tout en continuant de l'encadrer par le pouvoir étatique, interdit le voile musulman et emprisonne des savants et hommes de savoir musulmans a l’image de Bedusaman Said Nursi ou Mustafa Sabri Effendi.
Des milliers d’écoles musulmanes ont été fermées, l’enseignement du Saint Coran est interdit, la mosquée AyaSofya fut transformée en musée, l’Adhan fut récité en turc et l’alphabet arabe en vigueur dans l’Empire Ottoman fut remplacée par l’alphabet latin rendant ainsi des millions de turque analphabet du jour au lendemain.
Sous sa présidence autoritaire dotée d'un parti unique, le CHP , la Turquie a mené une révolution sociale et culturelle sans précédent appelé « révolution kémaliste ». C’est le 24 novembre 1934,que l'Assemblée lui donne le nom d’« Atatürk », littéralement le « Turc-Père »,
Attaturk marque une réelle rupture avec l’empire ottoman, considéré comme profondément libre et un admiratif de l’occident, il parle d’ailleurs couramment le français et l’anglais.
Mustafa kemal des lors fais face a une farouche opposition des conservateurs dans la ligné de plusieurs siècle de domination musulmane sur cette terre qualifier d’ailleurs de « Islam toprak » ( terre d’islam) ou de nombreux martyre compagnons du prophète y son enterrée.
Les reformes fut imposées par le force, soutenu en parti par les puissances occidentales de l’époque, France et Angleterre en tête ou il se rendais régulièrement.
Mustefa kemal fut beaucoup critiquer et contester parfois même combattu par la caste conservatrice musulmane en Turquie de l’époque, lui reprochant d’ailleurs ses addictions tel que l’alcool et la vie nocturne à l’époque.
Il meurt d’ailleurs d’une cirrhose à l’âge de 57 ans et repose aujourd’hui dans le mausolée dit de l’Anıtkabir à Ankara pour des millions de personnes se rendent chaque année, véritable pèlerinage pour certain turc.
100 ans après, c’est deux Turquie qui se font face, une sorte de bis répétita du passé .
L’une attaché au valeur laïque et occidentale amené par Atatürk, et l’autre conservatrice, héritage de la grandeur ottomane, ou l’islam est au centre des préoccupation d’une partie grandissante de la population qui a mis en place depuis 2003 a la tête du pays, Recep Tayip Erdogan.
Issu du quartier historique de Kasımpaşa, à Istanbul
Il est issu d’une famille modeste et est lui même vendeur de sémit à Istanbul pendant sa jeunesse.
Il suis un cursus scolaire musulman, et intègre l’école religieuse qui forme des imams , le lycée İmam hatip. Enseignement très prisé en Turquie par les familles traditionalistes, même s'il ne destine pas nécessairement à la carrière d’imam.
À 16 ans, Recep Tayyip Erdoğan remplace même l'imam dans sa mosquée de quartier pour réciter des prières et est aussi connu aujourd’hui pour ses vidéo de récitation coranique totalisons des millions de vue.
Il étudie a la faculté des sciences économiques et administratives à l’université de Marama.
Erdogan arrive au pouvoir toujours dans un contexte de pays divisé, le pays et en proie a des coup d’État à l’époque ou la jinte militaire se succéde au pouvoir, coup d’état par coup d’État et ou les homme politique sont pendu et la corruption dans le pays bat son plein.
Erdogan s’est donné pour mission de clarifié la vie politique en Turquie, de nettoyer le fléau de la corruption et de la dilapidation des richesse, par la caste militaire en place.
Son arrivé au pouvoir ne s’est pas fais facilement, il a dailleurs purgé une peine de pression, pour avoir lu un poème publiquement de Ziya Gökalp à Siirt dans l'est du pays, qualifiée d'incitation à la haine : « Les minarets seront nos baïonnettes, les coupoles nos casques, les mosquées seront nos casernes et les croyants nos soldats ».
En 2023, que reproche t-on a Erdogan ?
De mon point de vue, la jeunesse tout juste née lors de l’arrivé de RTE a aujourd’hui 20 ans et a le droit de vote, ils n’ont connu que Erdogan dans leur vie.
Ils ne sont donc pas tributaire de se qui c’est passé avant les 20 ans au pouvoir de RTE, et ne découvre les récits qu’a travers des livres d’histoire.
Pour cette jeunesse, la période avant Erdogan ne peut être considéré comme un avertissement ou quelque chose de plausible aujourd’hui, les famine, dureté de la vie, coup d’état des milliers de mort et d’emprisonnement arbitraire du a la corruption et au magouille font parti du passé.
Cette même jeunesse aujourd’hui ne semble animé que d’une seule chose, vivre librement.
Et pour vivre, il faut de l’argent, beaucoup d’argent.
La crise économique qui frappe la Turquie depuis des années m’intentant aura suffit a cette jeunesse la pour tenter le changement politique.
Les yeux rivé vers l’ouest notamment grâce aux réseaux sociaux, la vie occidentale apparaît comme un idéal de vie.
Quand le fusible Erdogan semble être le seul responsable du malheur économique de tout un peuple, il doit sauter.
Alors comment une tel crise est survenu du jour au lendemain ?
Erdogan à payer le prix de ses prises de position internationale, notamment face au état unis et l’Europe.
En effet cette crise économique fut mis en place par les puissances occidentales, qui sanctionne a bras le corps la Turquie pour ses position et prise de parole non conformiste pour un occident unis idéologiquement.
Et quand un pays oeuvre pour sa souveraineté, il dois être abattu.
Cette même occident qui aujourd’hui est farouchement opposé a Erdogan, et qui souhaiterais sont départ.
N’a de cesse de discrédité le président en place, article et interviens politique, incident diplomatique tout au long des dernières années contre la Turquie et son dirigeant.
Pour résumer, l’occident met en place un une destruction de l’économie turque programmé pour faire sauter son président.
La jeunesse et une grande partie de la population subis des lors cette crise et se retrouve donc farouchement opposer a RTE.
Cette même occident adulé par certain turc comme modèle a suivre qui semble être le bourreaux de leur malheur.
A aucun moment une grande partie du peuple turque ne s‘est dis que leur malheur vienne de ceux qui les opèrent, non de ceux qui ne parviennent a les résoudre tant l’impact est important.
C’est comme attaquer son docteur a la suite d’un coup de couteau qui semble avoir du mal a soigné tout en adulant l’agresseur qui a mis se coup de couteau.
L’humain ne cessera de me surprendre.
Bien sur que l’on pourrait parler de beaucoup d’autre aspect, mais nous le savons, le problème économique est la priorité pour le peuple turc qui vote.
A l’heure ou la Turquie se développe à vitesse grand v, ou les infrastructures, pont, aéroport, drone, automobile … font jalousé une multitude de pays. En Turquie c’est le prix du sémit qui semble être au cœur des préoccupations.
Les problèmes économiques touche la quasi totalité des pays du monde, en France l’inflation atteint des 70 %. Les boulanger ne parviennent plus a payer leurs facture, les gens se restreigne a manger qu’une seule fois par jour dans certaine famille, le blé, l’électricité, la tomate, l’essence, ne cesse d’atteindre des sommet.
Je vous laisse vous faire votre propre opinion.
Cela dis, a mon sens, les problèmes économiques ne semble être que la partie visible de l’iceberg, en réalité les opposant à RTE lui reproche sa proximité avec l’islam,
Comme je vous l’ai expliqué précédemment, deux Turquie font face, une laïque et l’autre musulmane.
A mon sens, il ne faut pas chercher plus loin.
Les opposant du président en place aime utiliser le mot « islamiste » pour qualifier RTE, et non pas « économiste » et cela en dis long
Les attaque envers les musulmans sont monnaie courante en Turquie notamment dans les ville pro laïque comme à Ankara ou Izmir, ou des femmes voilées se font lever le voile de force, ou encore la ou des minarets joue la musique « bella ciao » orchestré par des hackers anti musulman.
Une chose est sur, quoi qu’il arrive cette élection marquera un tournant en Turquie.
Pays au bord de la rupture civile, ou deux peuple sui semble radicalement opposer cohabitent dans un même territoire.
Il y a beaucoup de chose a dire, comme parler de la crise migratoire, des conflits géopolitiques, de la place des kurdes etc.
Personnellement je souhaite la tolérance des deux cotés et la cohabitation est possible je n’en doute pas.
J’espère également que peut importe l’issue de l’élection, il n’y aura pas de débordement
Le président parfait n’existe pas, un pays sans cirse également,
Mais si j’ai bien appris quelque chose c’est que si l’occident encense un président musulman, c’est qu’il fait leur bonheur au détriment de son propre pays.
J’aimerais entendre les medias occidentaux être aussi virulent pour la démocratie en Afrique, au Maghreb en Egypte ou encore en Algérie ou des centaines de journaliste son prisonnier arbitrairement ou pout un post sur les réseaux sociaux des jeunes finissent passé a tabac ou emprisonner.
La ou l’intérêt économique de l’occident est bien gardé et ou la dilapidation des richesses par les grands groupes sont assurés. La démocratie ne semble pas très importante.
Mes amis La souveraineté d’un pays n’a pas de prix.
Hamza abdelhamid Agha
Articles et publications du journaliste Hamza Agha
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